Les hommes français ne se font pas prendre

Jane et Thomas étaient des amoureux du lycée, et maintenant leurs propres enfants sont au lycée. Il y a environ un an, Thomas, 47 ans, officier financier d'une grande entreprise, a soudainement commencé à se porter volontaire pour emmener son fils à l'entraînement du football le dimanche matin et a commencé à utiliser son ordinateur portable à la maison. Jane a remarqué qu'il semblait lui cacher l'ordinateur, et il ne l'a jamais utilisé devant elle. Il a cherché des excuses pour être seule; Elle est devenue inquiet. Une nuit, il a fait un appel téléphonique étouffé en bas pendant qu'elle était au lit. Quand il est monté à l'étage, elle a demandé qui c'était. Il a dit que c'était personne, lui a dit qu'elle "entendait des choses" et a dit que c'était la télévision. Son déni était tout ce dont elle avait besoin. Elle a demandé à ce moment-là s'il avait une liaison, et assez tôt il a admis qu'il était. Leur monde s'est écrasé.

L'autre femme est une autre employée qui lui rapporte. Elle a 14 ans Jane's Junior et possède, selon les mots de Jane, "Un corps secret de Victoria."Thomas a convenu qu'il devait mettre fin à l'affaire, mais au cours des quatre derniers mois, la preuve indique le contraire. Jane a découvert des messages texte cryptiques sur le téléphone portable de son mari et il y a des appels réguliers à partir d'un numéro bloqué. Jane a envisagé de parler au mari de l'autre femme de l'affaire de sa femme, mais ensuite la femme de vengeance pourrait Sue Thomas pour harcèlement sexuel. Cela a le potentiel de faire faillite la famille. Il en va de même pour divorcer. Chaque fois que Thomas reste en retard au travail, Jane ne peut s'empêcher de l'accuser - même si c'est silencieusement, juste avec un aspect infidèle à nouveau. Dans leur propre maison, Jane et Thomas sont maintenant dans l'impasse dans la misère conjugale, se battant en larmes et vicieusement.

Doit-il être comme ça? Une affaire doit-elle conduire un couple à divorcer de divorce ou de faire faillite? D'autres cultures gèrent-elles les circonstances de l'infidélité avec différents protocoles et éthiques? J'ai posé ces questions à Anna, 30 ans, un Américain à fond européen et un look italien d'art italien: un visage décadent, un corps mince et sinueux dans une jupe crayon en tweed. Une nuit il y a exactement un an, Henri, un client parisien de la compagnie d'Anna, est venu en ville pour un événement professionnel. Ils ont flirté sans vergogne tout au long de la soirée. Quand elle a invité des gens chez elle pour des boissons de fin de soirée, Henri est resté. Avant même qu'ils ne s'embrassent, il leva son doigt. "Tu vois que je porte cette bague", a-t-il dit. Anna a dit qu'elle avait fait. "Tu sais que rien ne changera", a-t-il poursuivi. Elle a répondu qu'elle savait que.

"C'était adulte", dit Anna. «C'était respectueux pour moi, en quelque sorte, et pour sa femme, de demander cela et de faire cette déclaration. Le lendemain matin, il était doux et ouvert. Nous avons traîné pendant des heures. Il n'a pas couru dans la honte."

Henri est l'adultère de conte de fées: européen, sensuel, sans culpabilité. Il est une figure que nous recherchons avec les Américains avec l'émerveillement et la terreur, voulant croire et ne voulant désespérément pas croire qu'il (ou elle) existe. Parce que lorsque nous allons trop loin dans cette fête de célibataire à Vegas, ou lors de la fête des vacances du bureau, ou avec le laitier ou le boucher ou le boulanger, nous allons dans l'hystérique. Nous buvons une bouteille de dinde sauvage et conduisons sur notre propre pelouse et avouons, en halling, à notre conjoint. Nous avons coupé nos cuisses avec un couteau X-Acto. Nous quittons notre emploi et travaillons gratuitement à plein temps dans une soupe populaire. Nous nous inscrivons à une thérapie d'infidélité spécialisée. Nous nous détestons. Nous nous déshabillons.

Nous nous retrouvons à l'adresse de Jane et Thomas. Selon l'écrivain Pamela Druckerman, auteur de l'infidélité, Convoitise dans la traduction, "Les Américains sont les pires, à la fois pour avoir des affaires et faire face aux conséquences. Les crises d'adultère en Amérique durent plus longtemps, coûtent plus cher et semblent infliger plus de torture émotionnelle que n'importe où que j'ai visité."

Pendant plusieurs années Druckerman, un ancien le journal Wall Street La journaliste, interrogea des couples mariés ou engagés du monde entier, et non seulement elle a tracé les styles et la fréquence internationaux de la tricherie, mais a également examiné la capacité de culpabilité et de honte (ou la colère et la vengeance de chaque pays, selon le rôle du parti) concernant l'infidélité. Il semble qu'aucune autre population ne souffre de la même grande angoisse que nous faisons. Les Russes considèrent les affaires comme des vices bénins, comme les cigares et le scotch. Les Japonais ont institutionnalisé les relations sexuelles extraconjugales à travers des clubs et des modes de vie salariale. Les Français, qui ne trichent pas autant que nous le pensions, privilégie la discrétion au-dessus du mensonge occasionnel. En Afrique subsaharienne, même la menace de la mort par le VIH n'a pas créé un fort tabou sur la tricherie. Et Dieu, eh bien, il a essayé. Comme un père donnant doucement son adolescent, en utilisant l'approche de la monogamie, puis en recourant à "vous êtes ancré à vie si vous me désobéissez."Mais en vain: même les musulmans, les musulmans, les chrétiens et les juifs qui craignent de Dieu et ont toujours des affaires, encore doubler sur leurs conjoints.

Pourquoi les Américains sont-ils détruits par les affaires, je voulais savoir. Plus de la moitié des mariages de ce pays se terminent par le divorce, avec l'infidélité blâmée pour 17% ou plus. En 1970, les États-Unis ont réclamé environ 3 000 thérapeutes de mariage et de famille. En 2005, nous avions plus de 18 000. Et pourtant, à grande échelle d'infidélité dans le monde, les États-Unis restent un université junior. Nous avons des affaires à peu près le même taux numérique que les Français. Selon l'enquête sociale générale, l'examen statistique le plus récent de l'infidélité conjugale, environ 4% des hommes mariés interrogés ont revendiqué au moins un partenaire sexuel en dehors de son mariage l'année précédente; environ 3% pour les femmes mariées. Comparez cela avec la Côte d'Ivoire d'Afrique, où 36% des hommes mariés s'égoulaient, selon Druckerman.

Pourquoi les retombées sont-elles si brutales? Dans la plupart des autres pays, une affaire occasionnelle est tolérée et même sanctionnée (au moins pour les hommes). Pourquoi les Américains voulons-nous nous faire prendre, avouer, pleurer? Comparé aux autres mammifères, dont 3% seulement sont monogames, nous allons très bien. Et à mesure que la recherche dans la nature devient de plus en plus médico-légale, même les animaux que nous avons comptés dans notre petite alliance pour la fidélité se sont récemment révélés faillibles. Les cygnes, cet élégant emblème de la fidélité, glissa loin de la minorité statistique sacrée; Il est apparu qu'ils trichent et divorcent aussi. Les couples d'oiseaux noirs à ailes rouges considéraient comme des scientifiques surpris qui avaient donné des vasectomies aux mâles pour le contrôle de la population; Les femelles ont continué à pondre des œufs qui ont éclos. Quelque part, il y a un Blackbird Holiday Inn avec un parking discret.

J'essaie d'imaginer autoriser l'espace dans mon idéologie pour l'amour et l'infidélité. Tariq, 29 ans, a des parents du Moyen-Orient et a grandi aux États-Unis, mais il a vécu une vie internationale au Liban, aux Caraïbes et en Amérique du Sud. Tout au long, il a maintenu une relation pendant huit ans avec une femme forte et professionnelle qu'il aime et respecte et il la trompe tout le temps. "Cela ne fait aucune réflexion sur elle", m'assure-t-il, et quand je fouille son visage, il a l'air sans coup.

"Je me compartiment", dit-il en haussant les épaules. Nous sommes au déjeuner et il coupe un steak. Il s'excuse pour son téléphone constamment bourdonnant, qui continue de partir parce que, en cette journée d'hiver bizarrement chaude à New York, il organise un dîner sur le toit pour ce soir. La plupart des cultures où Tariq a passé le temps de conforme au temps au système dans lequel la femme, la sœur et la mère de sa femme sont traitées et "épargnées" ce qu'un homme sauve pour sa maîtresse. Nous discutons de l'appétit. Il prétend qu'il est, en fait, satisfait par les choses simples, mais une "mosaïque complexe de choses simples."Il a été élevé pour profiter d'une grande vie.

Tariq est vigoureux et vivant, et il prospère dans un grand monde d'une manière grande et extravagante. Avant de terminer le déjeuner, il souligne que tout ce dont il a parlé est unilatéral. Il est bien conscient que la plupart des femmes dans les cultures qu'il a décrites n'ont pas de ruban de cette liberté. Il pense que ce n'est pas bien, mais il ne s'excuse pas.

Il est également important de prêter attention à la raison pour laquelle l'infidélité peut être passionnante. Lily, un seul enfant de 31 ans avec un travail puissant dans les médias, a une histoire avec l'infidélité et un esprit ouvert sur la tricherie. Elle a été l'autre femme, et elle s'est égarée dans ses propres relations. Elle s'est également engagée dans quelque chose qu'elle appelle une «tricherie émotionnelle», des relations avec des hommes qui ne sont pas physiques mais qui peuvent se sentir «plus intenses que le sexe."Parfois, ces affaires platoniques mais chauffantes peuvent l'ouvrir à l'homme qu'elle voit réellement. La tricherie émotionnelle la fait se sentir vivante, et elle ramène cette maison, où elle se traduit par un sexe incroyable. ae0fcc31ae342fd3a1346ebb1f342fcb

La tricherie a rompu l'une de ses relations les plus longues et les plus importantes, mais le pouvoir de prendre quelque chose qui n'appartient pas encore. "Les deux gens le ressentent, et ils sont désespérés et animaux et en quelque sorte étrangement honnêtes", dit-elle. Lily compare l'infidélité aux médicaments, où il y a une conduite passionnante mais un vide à la fin. "Si vous gagnez cet homme avec qui vous trichez et que vous vous faites tous les deux la personne principale, vous avez perdu le sentiment de danger, vous avez perdu tout ce qui a alimenté l'expérience."

Je demande si elle trichera toujours. "J'espère que non", dit-elle. "Je voudrais trouver quelqu'un que je pourrais m'engager. C'est un lien sacré, n'est-ce pas?"Elle pose la question presque en s'excusant, puis attend comme si je pourrais avoir la réponse. Son ton est mélancolique, comme si elle souhaitait tous les deux qu'il y avait une telle chose comme un lien sacré et croit simultanément qu'un tel lien est un piège sacré.

Alors, comment les Américains sont-ils devenus si rigides et exigeants, non seulement de nos partenaires et de nous-mêmes, mais de la relation conjugale elle-même? L'Américain typique-si il y a des "idéaux élevés" sur le mariage, selon Joshua Coleman, PH.D., Un expert en famille et en relations. Ces meilleurs idéaux sont issus de graines simples, à son avis. Il souligne le début colonial de ce pays, la genèse du nouveau monde. Dans le cadre du désir de réduire le pouvoir du trône et des institutions religieuses, nos ancêtres ont souligné que le mariage et le divorce devraient être régis par des institutions juridiques plutôt que des institutions religieuses. Au XVIIIe siècle, les gens ont commencé à adopter la nouvelle idée radicale selon laquelle l'amour devrait être la raison la plus fondamentale du mariage et que les jeunes devraient être libres de choisir leurs partenaires de mariage indépendamment. Avant cette époque, les partenaires conjugaux ont été choisis par les familles pour des raisons économiques et politiques, les mêmes raisons que les gens se mariaient depuis des siècles à travers le monde.

Dans le mariage américain idéal aujourd'hui, on nous dit de nous tourner vers une personne pour tout ce qui sexue, spirituel, financier, intellectuel, émotionnel, nous avons besoin. Stephanie Coontz, directrice de la recherche et de l'éducation publique du Conseil des familles contemporaines, a récemment écrit que davantage d'Américains mariés ont commencé "avec Cocoon dans la famille nucléaire."Nous avons dangereusement peu d'amis, prévient-elle, et" l'atomisation "de la société signifie perdre le contact avec les autres. Coleman souligne que récemment que les années 1960, les Américains ont tenu des attentes différentes et plus faibles pour le mariage, obligeant le partenaire conjugal à jouer moins de rôles qu'à l'heure actuelle, et les études montrent que les mariages logiquement avec des attentes plus modérés sont plus résistants.

Il se peut que la façon dont notre perception du mariage a évolué laisse peu de place au mariage pour prospérer. Adam Phillips, psychothérapeute basé à Londres et auteur de Monogamie, a déclaré dans une interview de Salon.com que porter la jalousie est importante dans une relation. Il prétend qu'il est essentiel de comprendre que "les autres sont indépendants de nos désirs pour eux."Cette déclaration célèbre l'autonomie comme vertu, un facteur clé de la séductivité. Pourquoi la plupart des Américains pensent-ils à un sentiment d'autonomie accru comme une menace ou une anomalie?

Karen aurait pu utiliser plus d'autonomie au début de sa vie conjugale. Elle et Tony ont commencé comme des amoureux du lycée. Elle l'a surpris en train de tricher pendant leurs fiançailles, mais elle lui a pardonné et espérait que les choses changeraient une fois qu'ils ont dit leurs vœux. Trois enfants plus tard, avec un nouveau-né dans le berceau, Karen a trouvé une fête lorsque Tony s'est saoulé et s'est glissé devant des amis et de la famille - qu'il avait "traîné" et se drogue avec Karen, 27 ans, nièce. La façon dont son visage se figeait après avoir glissé a laissé tout le monde dans la pièce savoir qu'il était coupable. Sans ressources, Karen est restée avec lui pendant cinq ans de plus.

Elle a commencé à le tromper aussi, et elle n'a pas brisé ce cycle. Elle est maintenant avec un autre homme en qui elle n'a pas confiance, et pour un effet de levier, elle le nargue avec l'idée qu'elle pourrait aussi s'égarer. Elle est allée dans son compte AOL il y a quelques semaines et a trouvé une correspondance avec des dizaines de femmes. Il les rencontre à travers l'entreprise qu'il possède, les met sur sa «liste de blagues», puis augmente l'échange de courriels aux invitations pour les boissons et le dîner. Alors Karen s'éloigne de celui-ci aussi. Mais avec les enfants à prendre en charge, elle est tentée de le supporter et de rester. Quand j'ai demandé si elle aurait pu faire les choses différemment, elle dit: "Je recommande aux gens de se faire vivre. Être financièrement indépendant. Si de bonnes choses viennent à vous ou traversent votre vie, bonne. Mais tu n'en ai pas besoin."

Lors de mon premier voyage à Paris, je me suis retrouvé intimidé par le sentiment de sang-froid de chacun. J'ai été étonné de voir à quel point les gens - qui ne semblaient pas autrement se sont dits fous pour eux-mêmes. Quelqu'un a expliqué la psyché européenne; Ils ont une capacité développée pour "converser" avec eux-mêmes. Maintenant, je me demande si cette confiance, cette capacité à compter avec sa propre âme, est quelque chose que les Américains manquent. Nous nous tournons compulsivement aux médias, à la société, à nos partenaires pour notre propre estime de soi, sans jamais nous arrêter pour se demander comment notre estime de soi s'est retrouvée entre les mains de quelqu'un d'autre.

Nous, dans le nouveau monde, sommes des recrues en quelque sorte. Les êtres humains ailleurs semblent plus conscients et moins terrifiés par le fait qu'une personne est née seule et décède seule, si les gens s'habituent à cette notion après plusieurs centaines d'années de civilisation. Nous, les Américains, sommes comme une classe senior sur le point de passer dans le monde réel, assez vert socialement pour penser que nous serons tous amis pour toujours et que rien ne changera.

Convoitise dans la traduction L'auteur Druckerman appelle le vaste paysage des thérapeutes le «complexe industriel du mariage», et elle prétend avoir besoin d'adultère de la façon dont le complexe industriel militaire a besoin de guerre. Cette idée particulièrement américaine - que tous les mariages peuvent et devraient être fixes, des centaines de sites Web où les livres électroniques, les services de conseil et les feuilles de pourboire sont vendus, et une partie de la littérature diffuse une paranoïa contagieux. Un livre présente 829 "signes révélateurs" de tricheur sur 820 signes supplémentaires que quiconque a besoin. Les "classes" des affaires sont décomposées comme des souches de méningite. Tout passe sous la loupe; Même les cadeaux de Noël. Certains cadeaux, nous dit-on, donneront toujours un tricheur (parfum à un collègue).

Les soi-disant experts renforcent ce quasi -erjudice contre la vie privée ou la souveraineté. Ils promettent que si vous, le conjoint trahis, lisez ce livre électronique: "Vous le connaissez mieux qu'il ne le connaît lui-même."Il y a des règles strictes dans le complexe industriel du mariage. Presque tous ces sites exigent que l'adultère avoue chaque acte de sexe, chaque conversation téléphonique et chaque détail de chaque affectation. Le principe est une transparence totale et dévoilée, qui est contraire aux idées anciennes de l'amour - au cœur qui est un peu mystère.

Adam Phillips dit que les relations sont "nonchnologiques."Comme les arbres, ils ont une vie indépendante qui peut être nourrie; contrairement aux voitures, ils ne peuvent pas être fixés avec un cric et une clé. Mais Dave Carders, pasteur des ministères de conseil de la première église évangélique libre de Fullerton, et auteur de Torn Asunder: Se remettre des affaires extraconjugales, emballe fièrement un cric et une clé.

Carder a conseillé les familles et les couples dans le u.S. Et dans le monde. Il est en vue dans la foule du thérapeute que Druckerman décrive, et il est facile de sourire à ses formules élaborées, presque algébriques pour se remettre de l'infidélité ainsi que le ton alarmiste de ses écrits. Mais il est difficile de contester certains de ses points.

Par exemple, lorsque je demande si les milliers de dollars dépensés en thérapie par infidélité en valent la peine, il suggère que l'argent y est mieux dépensé que pour les cas de divorce et de garde. Si les problèmes peuvent être résolus avant d'aller au palais de justice, c'est mieux pour le couple et pour les enfants. Il déclare que les remariages ont des chances statistiques plus pires que les premiers mariages: le résultat de notre négligence de nos propres fondements psychologiques et de nos bévus sur.

Lorsque je demande pourquoi nous sommes le seul pays dont les relations s'effondrent souvent immédiatement sous le poids d'une infidélité découverte, il dit que dans d'autres pays, les femmes ont moins de droits. Les hommes trichent et les femmes n'ont aucun effet de levier pour les arrêter ou se plaindre. Ce n'est pas une question de tolérance mais de libertés inégales. Il me rappelle que dans certains pays, les femmes sont lapidées à mort pour l'adultère.

"Il n'est donc pas possible pour les couples et les individus de gérer cette crise par eux-mêmes?" Je demande.

"C'est possible", répond-il. "À Singapour, où il n'y a pas de système de support, ils le gèrent seuls."Je demande comment. "Avec un taux de suicide stupéfiant", répond-il.

Il y a deux ans, lorsque Bill a découvert que sa femme, Eleanor, avait une liaison avec un vieil ami du lycée, il a été contraint d'admettre que lui aussi avait été infidèle. Ils étaient tous deux dévastés.

Un an après la découverte, le couple était toujours en ce qui concerne la taille dans un marécage conjugal infernal de discorde, de méfiance, de regret et de désespoir. Ils sont tombés sur un thérapeute de l'infidélité, dont le classeur et le programme de 12 semaines "ont sauvé notre vie", dit Eleanor. En plus des 12 sessions, ils ont entrepris des heures et des heures de ce que le thérapeute a appelé "Dirty Work": lettres de pardon et d'excuses et de restitution. Ils ont avoué tous les détails de leurs affaires respectives. Ils ont fait des exercices de confiance. "Heureusement, nous sommes à la retraite", explique Bill, car c'était un énorme engagement de temps. Ils ont passé des «tests de langue d'amour» et parlent maintenant du «langage d'amour» de l'autre comme si c'était une phrase courante. Selon eux les deux, leur mariage est en plein essor, et c'est mieux maintenant que jamais.

Autant que je fuyais parfois les philosophies de cow-boy à joues rouges du monde de l'auto-assistance, cela fait partie du gréement des progrès des droits civils de ce pays. Les instructions sur les plains et les intentionnelles de Carder sont en quelque sorte l'arrière-petit-fils (peut-être illégitime) de Thomas Paine Bon sens. Ces traités appartiennent tous deux à l'identité américaine.

Les progrès peuvent être peu glamour. Anna a entendu Henri il y a six mois, quand il a envoyé un e-mail qu'il venait en ville. Et puis il a e-mail à nouveau. Et encore. Son ardeur a franchi la ligne de spontanée à prémédité. À son arrivée, il l'a embrassée devant quelqu'un qu'ils connaissaient tous les deux; Cela a déclenché un bourdonnement de responsabilité. Son langage corporel a trahi un programme et un pincement de culpabilité.

Elle l'a ramené à la maison, mais ce n'était pas la même chose. Aucune des parties ne l'a admis, et ils étaient toujours affectueux et ouverts par la suite, mais l'affaire était terminée. Selon Druckerman, s'il est le prototype d'un Français, il s'éloignera de cela sans avoir besoin d'avouer, sans conscience brûlante, sans avoir besoin de se tourner vers la thérapie pour l'absolution et le plus important, sans désir subconscient de être attrapé. Comme Tariq m'a dit: "Personne n'est pris s'il ne veut pas être attrapé."Henri saura que ce qu'il a fait n'était pas tout à fait correct, mais il ne batra pas son âme, croyant que ce qu'il a fait était entièrement mal. Il ne le verra pas comme un reflet sur sa femme et à quel point il l'aime, et peut-être que cela ne deviendra jamais un reflet sur sa femme et combien il l'aime.

Et ainsi, pour Anna, Henri s'estompa, scintillant comme un mirage qui disparaît lorsque la chaleur laisse enfin.

Ed Note: Cette histoire a été initialement publiée dans le numéro de mars 2007 de Best Life. 

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